Après avoir lu ici et ailleurs le communiqué de presse du résultat de l’enquête PSA sur le stress, une phrase de Monsieur Vergnes, DRH du groupe, m’a intrigué !
Extrait :
“Au-delà des cellules de veille censées repérer les situations à risque ainsi que le maintien d’un numéro vert pour pouvoir parler de ses problèmes, le groupe automobile veut aller plus loin. M. Vergne veut notamment limiter la taille des équipes de fabrication à 30 personnes par unité, combattre la démotivation en reconnaissant le travail accompli ou encore faire des évaluations sociales et psychosociales systématiques des chantiers menés.
“Mais il est hors de question de mettre en place des solutions qui remettraient en cause nos objectifs de compétitivité”, a-t-il également prévenu.” ”
Est-ce à dire que toutes les autres solutions décrites avant ne mettent pas en péril la compétitivité mais qu’il existe d’autres solutions pour rendre le salarié moins stressé mais qui mettraient la compétitivité en péril ? Et c’est quoi ces solutions ? Il serait intéressant de les connaître … oh, juste comme ça pour voir !
Et si avant les objectifs de compétitivité, c’était le vrai bonheur du client avant tout et si ce bonheur du client était admis par tous, puisque le salarié peut être aussi un client. Et ce serait quoi le bonheur du client aujourd’hui ? Ne serait-ce pas une voiture qui utilise une autre énergie que le pétrole ? Et ceci très très rapidement ?
Mais je rêve, oui, je rêve, on a le droit, non ? Je vois des salariés épanouis qui inventent d’autres moyens de déplacement, qui inventent d’autres moyens de s’organiser dans le respect de chacun et ceci sur toute la planète construction automobile, qui font attention à la provenance du moindre élément jusqu’au bout de plastique, au bout de métal, oui, je vois des salariés qui ont un but, un vrai but, aider à dépolluer la planète pour créer enfin des transports qui s’inscrivent dans un développement vraiment durable, en intégrant ses confrères humains qui au loin participent aussi dans les usines d’Asie ou d’ailleurs. Mais je rêve …