Avant l’été, faut que j’écrive à tout prix quelque chose sur ce blog, je l’avais dit. Et puis non, rien, sensation d’avoir épuisé les mots.

Des événements qui se sont précipités, dans ma vie, dans le monde, et rien que des tweets pour dire court, en quelques caractères, laisser de petites traces, rester à l’écoute, être au courant, relayer, apprendre … mais pas de grandes phrases, de grandes analyses. Impression d’avoir déjà dit. Faire le perroquet de moi-même ? Non, l’écho répétitif se perdrait. Inutile.

Cette page vide. Qu’est-ce qui me tient à cœur en ce moment ? Vivre, laisser tomber les vieilles peaux, muer. Finalement c’est cohérent, du blanc, du néant dans l’écriture … en attendant.

Pour ceux qui me lisent, désolée, mais me forcer à écrire pour ne rien dire, c’est au-dessus de mes facultés.

Impression cependant que les lignes bougent, que le recul nécessaire face à la numérisation de nos données arrive enfin. Je lis des analyses pertinentes sur des blogs qui avaient au départ une pensée formatée. Ou du moins des interrogations. Car que savons-nous, les mains dans les 0101010110 ?

Pas toujours facile de s’élever et d’avoir une vision de l’aigle.

Cette page blanche … plus rien d’autre … mais à bientôt certainement … ou sur Twitter ;-)